Groupe de parole du vendredi 12 septembre 2025

Le groupe se retrouve ce soir après la pause estvale : 3 couples sont présents ainsi que
Mme Cuillier, psychologue.
Après avoir échangé quelques mots sur cete période estvale, nous discutons ensemble de la
nouvelle organisaton dans la mesure où le couple qui coordonnait ce groupe a été très récemment
appelé pour un apparentement.


David et Stéphanie se proposent de reprendre cete coordinaton, toutes les personnes présentes y
sont favorables. De son côté, Mme Cuillier se propose de gérer la clé, elle se rendra donc au bureau de l’UDAF pour la récupérer avant la date du groupe de paroles. Nous la remercions très
sincèrement car aucune personne des 3 couples ne travaillent ou passent régulièrement à Blois.

Nous discutons ensuite sur le nombre de couples à accueillir afn que les échanges soient
satsfaisants. Nous estmons que 5 couples soit 10 personnes est envisageable dans la mesure où
tous ne peuvent, parfois pas venir. David et Stéphanie reverront ce point avec le président et
secrétaire de l’Associaton FA 1.

Mme Cuillier a aussi porté notre atenton sur notre ressent suite à ce très récent apparentement.
lle a ensuite efectué un tour de table car elle sait que ces évènements ont forcément un impact
sur les autres postulants.

Ensuite, les discussions autour de l’atente émergent. Thème incontournable dans la
situaton de tous les couples présents. La majorité des personnes confrme que les conférences
permetent de réactver ce processus de l’atente, elles rythment en efet cete atente. Mme
Cuillier précise que lors de ces conférences (ou entretens d’ailleurs), il est important de retenir ce
qui va nous aider. Tous ont une routne quotdienne et alimentent aussi cete atente à travers des
lectures, échanges ou podcasts. Ces informatons requises lors de ces conférences peuvent parfois permetre de faire émerger d’autres points sur lesquels le couple peut échanger ensuite.
Cependant, tous n’ont pas besoin de ces moments pour alimenter cete atente. Mme Cuillier
précise que cete atente est synonyme qu’ « un chemin a à se faire ». C’est un chemin en soi qui
apporte beaucoup de choses. Néanmoins, cete atente en « suspens », l’oubli du projet sont
également bénéfques.

D’autre part, des non-dits, des mines (que J.Lemieux appelle ainsi) qui dorment peuvent ressurgir à l’arrivée de l’enfant. On peut par ailleurs parfois susciter le test de l’enfant chez nous et on peut
aussi produire ce que l’on redoute comme le précise Mme Cuillier. Ce processus peut résulter de
cete recherche du tout sécure (trop exhaustve) et à trop tester, trop rechercher des manifestatons propres à l’adopton, on peut les susciter par notre propre comportement.

Nous abordons ensuite l’organisaton à prévoir et/ou subir après l’appel d’un éventuel
apparentement. Nous sommes tous d’accord pour dire qu’un «repos psychologique » est
indispensable après cet appel qui déstabilise totalement cete routne installée depuis plusieurs
années. Le couple doit se projeter. n efet, tout se précipite après cet appel. D’autre part, nous
constatons que tout est demandé en urgence. Nous devons régler tous nos engagements au niveau professionnel notamment pour ensuite se concentrer sur l’accueil de l’enfant avec une certaine disponibilité psychique. Lors de cete période le niveau émotonnel est au plus haut.

Nous pouvons nous préparer, certes, mais nous ne pouvons pas tout prévoir, une certaine pression, stress existent donc. Également nous avons évoqué la formaton aux spécifcités de l’adopton qui se veut exhaustve certes mais peut être trop exhaustve pour tout prévoir et tout antciper. L’efet secondaire peut donc être la saturaton. Nous échangeons à ce ttre sur les modifcatons apportées lors du processus d’apparentement, l’accueil de l’enfant.

Nous abordons ensuite les congés parentaux, diférents si l’on travaille dans le secteur privé ou
public. Nous rappelons qu’au Québec, 1 an de congés est proposé. Mme Cuillier précise à ce sujet
qu’il faut être serein pour assurer pleinement la situaton et il faut du temps. lle ajoute que ce
temps psychique est diférent pour tous. n France, les priorités natonales n’y répondent pas, l’État
ne donne pas les moyens sufsants dans ce domaine. Par exemple, il y a un manque de moyens
humains pour évaluer notamment les enfants afn de vérifer s’ils sont adoptables ou non. L’enfant
est donc, lui aussi en atente.

Nous échangeons enfn sur l’enfant lui-même. Suite à son abandon à la naissance, une
sécurité afectve est très importante. Les bébés sont très marqués par les traumatsmes subis. Mme Cuillier précise qu’une sensibilité du corps peut se construire. Certaines de ces manifestatons ne sont pas propres d’ailleurs au processus de l’adopton. Lors d’une dépression post partum, et chez les nourrissons ce sont alors des manifestatons physiques, corporelles qui sont fréquentes, en réacton au mal être de la maman.

Stéphanie et David nouveaux coordinateurs

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